Les pilotes McLaren
Dès la gestation, cette nouvelle vie s’annonce mal quand son maître se choisi un nouveau compagnon. Pour Kimi, cette infidélité affichée au grand jour est l’occasion de réfléchir à ce qu’il veut faire de ses prochaines vies. Mais il lui faut d’abord vivre celle-là ... et c’est une chienne de vie !
A la naissance, mauvais signe ! Son pelage est bien obscur. Kimi est incontestablement un gros matou noir... Le destin s’acharne. Mais le matou veut tout de même se montrer sous son meilleur jour pour attirer l’attention de potentiels nouveaux maîtres. Il s’accroche, lutte, bataille. Sort les griffes et mord. Veut bondir, grimper, attaquer. Mais il est entravé dans ses mouvements, malmené par les chats du voisinage. A force, le félindais est résigné, fatigué de lutter dans le vide. Il mène quelques combats pour l’honneur mais l’issue lui est toujours fatale. De plus en plus délaissé, il ne fait plus l’effort de ronronner pour son maître.
Cette vie aurait pu lui apporter quelque satisfaction s’il avait eu entre les pattes un jouet amusant et maniable. Ce jouet existe, il lui échappe et n’en voit que l’arrière. Triste destin pour un félin !
Mais alors que l’automne approche, un nouveau maître (dont le matou prend une retraite dorée) annonce qu’il va adopter Kimi, lui offrant un doux foyer où trônent des jouets performants et où il trouvera un compagnon de jeu à sa hauteur.
Voilà de quoi redonner le sourire au félindais ... (c’est une image bien sûr, les chats ne sourient jamais !)
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Au royaume de For For Formule 1, un âne s’en est allé cette année. La bourrique (non ! pas la barrique. Même si physiquement…) a pris ses cliques et ses claques et est parti voir si l’herbe du près outre-atlantique était plus verte. La tête de mule qui n’a pas la langue dans sa poche savait pimenter les réceptions données au Palais d’Argent n’hésitant pas à bousculer le protocole. Fidèle à sa seule princesse, il n’avait pas prêté serment d’allégeance à l’autoritaire roi au service duquel il était pourtant attaché.
Capable du meilleur comme du pire, il pouvait emporter de superbes victoires comme commettre des bourdes plus grosses que lui. D’humeur inégale, jovial un instant, bougon le lendemain, son meilleur fait d’arme ces dernières années fut sa blessure qui l’éloigna du service du roi quelques temps. Blessure qu’il avait contractée au cours d’un week-end de divertissement alors qu’il n’aurait pas du aller s’éclater (dans tous les sens du terme).
Lassé des frasques de l’âne JP, le roi le bannit du Palais d’Argent. Ne trouvant refuge nulle part au Royaume de For For Formule 1, JP accompagné de sa jolie princesse est parti vers de nouveaux horizons où ils vivront heureux et auront beaucoup d’enfants…
Et dans le Royaume de For For Formule 1, on oublia bien vite l’âne à la langue bien pendue. Mais certains jours, son insolence fait cruellement défaut.